Description de l'étang : c'est mélange d'eau douce et d'eau salée en raison des
différents ruisseaux qui l'alimentent et de son ouverture, via un canal, sur la
Mer des Antilles. Il est donc soumis aux marées (faibles) et aux crues.
La forêt littorale jadis très dégradée par le stationnement des véhicules, recolonise progressivement l'arrière de la plage, grâce à un stationnement aménagé à l'entrée du site.
La forêt littorale jadis très dégradée par le stationnement des véhicules, recolonise progressivement l'arrière de la plage, grâce à un stationnement aménagé à l'entrée du site.
La mangrove colonise les abords de l'étang. En saison sèche, elle contribue à
maintenir de la fraîcheur à cette zone humide, car elle apporte de l'ombrage
grâce aux feuilles de ses arbres, qui ne tombent pas à cette saison
contrairement aux arbres de forêt sèche. Elle est majoritairement composée de
Palétuviers blancs et de Mangles rouges en bord de mer.
L'étang des
Salines représente une escale migratoire importante le long de l'arc antillais.
De nombreux oiseaux d'eau y sont observés (Grande Aigrette Neigeuse, Sterne,
Héron vert,…) dont 41 espèces d'oiseaux protégées.
En fin de saison des pluies, il est possible d'observer une explosion spectaculaire de papillons dans le milieu forestier.
En fin de saison des pluies, il est possible d'observer une explosion spectaculaire de papillons dans le milieu forestier.
La mangrove et l'étang abritent aussi de nombreux mollusques et crustacés comme les crabes Ciriques ou les crabes Cé-ma-fôt, qui font leur « méa culpa » avec leur grosse pince.
La convention de Ramsar (ville d'Iran),
officiellement Convention relative aux zones humides d'importance
internationale, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, aussi couramment appelée convention sur
les zones humides, est un traité
international adopté le 2 février 1971 pour la conservation
et l'utilisation durable des zones humides, qui vise à
enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd'hui et demain, en reconnaissant
leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur économique, culturelle,
scientifique et récréative.
Mes travaux
consistaient à rénover le sentier de bois et apporter quelques améliorations de
résistances. L’essence utilisée est le Pin des Landes, traité Classe 4 (CL IV)
en autoclave depuis la métropole.
Chaque jour
le même rituel, décharger la voiture et transporter mes outils à l'aide de mon
"diable pliant" sur le lieu de réparation. Plusieurs aller et retour,
dès potron-minet, avant les assauts du soleil.
A partir de 10h30, la chaleur devenait
pesante ; à 13h30 je capitulais, les outils étaient rangés et je me
rendais sur la plage pour prendre un bain et casser la croûte sous les
cocotiers…
J'ai eu l'aide, sur une journée, de l'ami Péyo (pêcheur de métier et fier d'être Basque). Nous avons mis en place les grandes longueurs du garde corps de la plateforme. Une embauche réussie qui s'est terminée par un bon bain dans la mer toute proche.
Découpe, perçage, assemblage, vissage, traitement des
coupes... de la petite charpente au ras de l'eau (et même sous l'eau
parfois).
Ce fût un vrai bonheur de travailler dans cet environnement.